Tremblez, citoyens de Terra! La Fin des Temps est proche, et de sombres évènements se préparent annonçant les derniers jours de l'Imperium.
Cet article ainsi que les 6 suivants relateront les 7 derniers jours de la vie de Kortharis, le seigneur des Plaguebones.
Pour apprécier au mieux les 7 prochains jours, il convient d'être au fait de l'histoire des Plaguebones jusqu'à cette fin de millénaire, ainsi que des personnages clé de ce chapitre renégat. Un coup d'oeil au Livre de Contagion devrait vous aider.
Le principe est simple: un article par jour pendant 7 jours, tous contenant une portion de background en rapport avec un ou plusieurs évènements conduisant inexorablement à la mort de cet illustre personnage, et un teaser. Préparez-vous à plonger dans l'abîme.
Schindelgeist, 997M41
Kortharis avait disparu. Cela faisait des années que le
commandement était assuré par le Maître de Forge Subsidius. L’apôtre noir
Khorus avait annoncé cette souveraineté temporaire à l’ensemble des Meutes
Virales, sans aucune acclamation autre que celles provenant des rangs des
Deathbringers.
Aarkhus n’aimait pas ça. Cela ressemblait trop à une
manigance pour s’arroger le pouvoir au sein du Chapitre renégat. Le Champion de
la Peste reconnaissait que les Deathbringers étaient des alliés utiles, mais
ils ne pouvaient commander aux Plaguebones.
Lui et son escouade n’avaient pas
vu un champ de bataille depuis des mois. L’envie de répandre la mort au nom du
seigneur des épidémies les démangeait tous. Cette affectation comme chargé de
la discipline des esclaves sur le Grand Chantier le révulsait. Tous les Marines
de la Peste s’étaient vu attribuer le même rôle. Quelque chose se préparait.
Aarkhus le savait mais n’imaginait pas l’ampleur de l’entreprise à laquelle eux
tous avait été intégré. Il se baissa et écrasa sous son gantelet énergétique un
esclave qui avait trébuché en poussant une lourde brouette de gravas. Cet excès
de violence était pour lui aussi naturel que n’importe lequel de ses
mouvements. Quelques esclaves hurlèrent d’effroi aux alentours, avant de se
taire rapidement par peur des représailles.
Peu importe, se dit Aarkhus, les souterrains seraient
bientôt terminés.
PS: comme un "fait exprès", il a fallu que Wayne England décède cette semaine, entre deux articles montrant des illustrations qu'il avait réalisé (l'illustration ci-dessus est une "conversion" du portrait de Kortharis qu'il m'avait fait il y a quelques années, couverture du Livre de Contagion.)
C'est en découvrant le travail de Wayne dans le livre de règles de la 3° édition de 40k que je suis littéralement tombé dans le hobby. D'une certaine manière, sans lui ce blog n'existerait pas.
C'était aussi quelqu'un d'une grande gentillesse, conscient de ses compétences et de son savoir faire en tant qu'artiste, mais qui savait rester très humble.
Mes pensées vont à sa famille et ses amis.
Eh oui, la puissance de l'art graphique est quelque chose de formidable, capable de faire passer des émotions bien plus qu'un grand discours. Pour ma part, mes débuts dans la fig ont été bercés par les Realms of Chaos avec les illustrations entre autre de Stephen TAPPIN que j'adore.
RépondreSupprimerC'est un bel hommage que tu lui fais là en matérialisant ces dessins en figurines. Je suis envieux de vous les gars du studio qui avaient le privilège de croiser tous ces artistes pétrit de talents...à plus sur le blog
Vistenholder
Yep... bon vent à lui et merci de continuer à partager tout ce que tu (vous) faites pour le hobby... ça donne un p'tit brin d'immortalité à tout ça.
RépondreSupprimerJ'ai lu le Livre de Contagion pour pouvoir suivre les prochains articles. j'ai eu des frissons tot a u long de la lecture. c'est très bien écrit et l'immersion dans le monde obscure de Nurgle et du Chaos fonctionne totalement. Bravo !
RépondreSupprimerRIP Wayne England. Je ne le connaissais pas jusqu'à aujourd'hui mais grâce à toi je sais qui est derrière toutes ces magnifiques illustrations.
Une fois de plus super article!
RépondreSupprimerCa commence pas mal du tout, j'attends la suite demain avec impatience.
RépondreSupprimerRIP Wayne England, je suis d'une génération qui l'a vu évoluer et devenir si influent dans notre petit monde. So long