Bonjour à tous,
Je vous présente cette semaine Drogo Hilphökil Khan, mon porteur de canon d'assaut de la célébrissime boîte Space Hulk. Il rejoint ainsi QulôoDhî Khan sur l'étagère des figurines peintes.
"Drogo est issu de la 2ème escouade tactique de la 4ème fraternité, où il était le porteur du bolter lourd. Ses prouesses au tir et son aisance dans le maniement dans les armes lourdes en firent l'artilleur désigné de l'escouade de purge des Space Hulks croisant dans le secteur de Chogoris. Son épaulière noire fût gagnée lorsqu'il réussit à protéger l'extraction de son escouade du Croiseur Semper Fidelis lors de le récupération de la dépouille d'un Capitaine Blood Angel." Extrait des archives de Chogoris
C'est pourtant la première figurine de la boîte à avoir été ébarbée et bidouillée, mais mes premiers essais de queue de cheval pour l'ornementation était fragiles, faits à partir de fin boudin en milliput, très jolis et graphiques, mais trop fragiles pour de la fig de jeu, bien souvent malletée comme un sagouin. Résultat, j'ai tergiversé et après encore un autre essai infructueux, j'ai fini par revenir au Greenstuff que j'utilise beaucoup plus qu'à une époque, notamment pour son élasticité et donc sa tolérance aux aléas du jeu.
Parmi les modifications de la figurine, vous trouverez l'ajout d'un tabard en peau de bête pour cacher les parchemins de l'entrejambe, une queue de cheval à la place de la coupe qui pendait à la chaîne, et la sculpture de petits éclairs sur les ornements des épaulières à la place de la goutte de sang des Blood Angels.
Pour les choix de couleurs, je vous oriente vers mon précédent article sur QulôoDhî Khan, mais je reste bien sur à votre disposition dans les commentaires si besoin.
Petit détail amusant, j'ai découvert à l'occasion d'un achat de revue de maquette d'avion la théorie de la peinture en modulation, par opposition à la peinture zénithale. Je vous invite à jeter un oeil sur l'excellent article de Ruben sur la peinture de tank selon les deux méthodes (en espagnol, anglais ou italien).
Le zénithal se veut plus réaliste dans la mesure où l'on
cherche à reproduire l'éclairage naturel d'une source lumineuse sur la
figurine, bien souvent à la verticale comme le soleil au zénith (tiens donc ;P). L'illustration de ce choix est visible
sur le support arrondi du canon entre le parchemin et la queue de
cheval sur la photo ci-dessous. La partie haute est en blanc pur, la
partie basse est grise voire presque noir pour simuler l'ombre. Si j'avais du respecter cette théorie, toute la figurine aurait donc ses parties hautes en clair, et ses parties basses en sombre comme le montre la disposition des couleurs dans les encarts.
En
revanche la peinture en modulation consiste à créer des contrastes
locaux, pas forcément réaliste, mais qui servent à accentuer les
reliefs ou les discontinuités comme des angles ou des surfaces
adjacentes. Ainsi chaque panneau d'une surface a un dégradé avec une
orientation qui peut varier. Sur mon terminator, c'est flagrant sur le
torse. Le dessus n'est pas traité de manière uniforme comme pour le fût
du canon, car la petite plaque à son propre dégradé (2) dans le dégradé de
la zone qui l'entoure (1). De même, les côtés ou le dos du torse (3) sont plus contrastés
que le dessus pour renforcer la délimitation au niveau des bras. On voit ici que les surfaces les plus éclairées sont plutôt en bas (cf les deux séries d'encarts) et l'ombre plutôt vers le haut. Ce choix n'a rien de réaliste mais il permet une meilleur délimitation visuelle et contribue à une meilleur lisibilité.
Enfin on notera que selon les zones, (1 et 2) versus (3), les dégradés ne sont pas sur les mêmes plages de couleurs. C'est pour simuler une différence d'éclairage entre le haut qui prend le plus la lumière (cf zénithal) et le dos en oblique qui sera dans l'ombre.
J'ai donc utilisé un mix des deux techniques, à vous de déterminer le style que vous préférez à appliquer à vos bonhommes. Au final, je me suis aperçu que je privilégiais le zénithal pour toutes les surfaces arrondies (épaulières, jambes) et la modulation pour toutes les formes cubiques ou en tout cas avec des arêtes très marquées.
Voilà pour ce petit aparté technique. Encore une fois je vous invite à
aller voir le site de Ruben, il est truffé de jolies chose et de
techniques et ça permet de voir autre chose que du 40k.
Voilà, j'espère que ce deuxième terminator vous plaira, en espérant que le prochain n'attendra pas 2 ans avant de recevoir ses couleurs...
C’est beau poto.
RépondreSupprimerMerci Beau Bone poto!
SupprimerÇa fait plaisir d'avoir du neuf sur tes White Scars. Beau boulot !
RépondreSupprimerOui, d'autant que j'ai bien des choses à ajouter. Mais je n'ai pas prévu dans le planning de faire de gros ajouts avant un petit moment. Les prochains à y passer seraient probablement deux escouades de Land speeder. A suivre.
SupprimerVery nice indeed!
RépondreSupprimerThanks Kym
SupprimerComme à ton habitude, un article qui décrit de manière fort didactique une technique.
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas le concept de peinture en modulation, mais de le voir explicité par tes soins est bien intéressant. Si j'ai bien compris le principe, je crois d'ailleurs le pratiquer sans vraiment le savoir ^^
En tout cas, le mix zénithal/modulaire (zénidulaire?) rend bien sur ce terminator ma foi plus que réussi. Je ne peux que t'encourager à poursuivre dans cette voie pour compléter l'escouade.
Merci BadKarma,
SupprimerJe pense qu'on est nombreux dans ce cas. Dans le monde de la figurine de jeu, c'est un cheminement logique pour arriver à un effet attractif à l'oeil.
Je vais poursuivre, c'est sûr. Le prochain est déjà ébarbé et quelques reprises de sculpture ont été faites. En revanche, la peinture est indéterminée! ;)